1. |
Nouvel An sur Mars
03:29
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Paroles :
On est arrivé sur Mars
Un vendredi d’été
Journée ensoleillée
Nouveau calendrier
On a lâché la Terre
Pour tout recommencer
Fallait lâcher l’affaire
Adieu Paris, goodbye Tokyo
On reprend à zéro
Une nouvelle vie
une expérience
Un peu comme des vacances
On est arrivés sur Mars
un peu comme des comètes
Des cœurs brisés
dans une boite d’allumettes
Mais ce soir c’est la fête
On boit pour oublier
Nous oublier
On sera toujours pareils
Sous le même soleil
Nouvel An sur mars
Rien ne bouge
Sous le soleil la terre est rouge
Nouvel An sur mars
Rien ne bouge
La Terre est rouge
La grande ivresse
les bonnes résolutions
paillettes et cotillons
On a chanté nos rêves, nos idéaux
mais tout ça tombe à l’eau
Comme un légo
On est les rois
De châteaux en plastique
pas de héro
ni de Robin des bois
dans nos jeux anarchiques
On sera toujours pareils
Sous le même soleil
Nouvel An sur mars
Rien ne bouge
Sous le soleil la terre est rouge
Nouvel An sur mars
Rien ne bouge
La Terre est rouge
On est arrivé sur Mars
Ça fait pile une année
Au sol les invités
La fête est terminée
À l’heure du décollage
On s’est pourtant juré
Pas de nouveau naufrage
Mais ça sera toujours pareil
Sous le même soleil
Nouvel An sur mars
Rien ne bouge
Sous le soleil la terre est rouge
Nouvel An sur mars
Rien ne bouge
La Terre est rouge
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2. |
Les heures
05:38
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Paroles :
Ils ne font que se traverser
Va et vient de courants d’air
Ne font que s’entrecroiser
Ils sont beaux dans leurs longs manteaux
Pure laine ou polyester
À lutter comme des roseaux
Dans le vent de l’hiver
Ça me fait l’effet d’un feu d’artifice
Des millions d’étincelles
Qui s’éteindront seules
Sur ce sol artificiel
Leurs trajectoires chorégraphiques
Tracent le béton de gestes hypnotiques
Je résiste à peine à l’envie de plonger
Je me penche à la fenêtre
Avec la même certitude
Le désir de disparaitre
dans leur vague de solitude
Et je plonge
Et je plonge
Soudain sonne
La cloche de Big Ben
Et personne
N’entendra la sirène
Soudain sonne
La cloches de Big Ben
Et je n’entends
plus rien, ni personne
En attendant la relève
Je me chante des chansons d’amour
Ça me réchauffe la sève
En attendant les beaux jours
Et je plonge
Et je plonge
Soudain sonne
La cloche de Big Ben
Et personne
N’entendra la sirène
Soudain sonne
La cloches de Big Ben
Et je n’entends
ni rien, ni personne
Sur ma peau passe un courant d’air
Le chuchotement de la brise
la sensation accélère
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3. |
Les autres
03:54
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4. |
Vu de la mer
04:53
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Paroles :
Là où poussent les tours de verre
Des gens dorment sur la pierre
À côté des ascenseurs
Qui s’élèvent avec lenteur
Le ventre plein de voyageurs
Ne sachant rien de l’apesanteur
Ils montent comme des ballons d’hélium
Avec des rêves de maximums
Jusqu’à ce qu’ils crèvent
ou se dégonflent
Ils montent comme des ballons d’hélium
Dans de belles cages d’aluminium
Jusqu’à ce qu’ils crèvent
ou se dégonflent
Magnifiques sont les orages
Depuis le 110eme étage
La vue est imprenable
À travers la baie vitrée
Regarder la pluie tomber
Plus bas dans la brume
Plus bas le bitume
REFRAIN
Des tours de verre
Entre ciel et terre
Vue sur la mer
Vue sur la mer
Entre ciel et terre
Vu de la mer
Elles s’élancent en silence
Un cœur d’acier en transparence
Elles ont le point de fuite facile
Elles se défilent
Même le ciel n’a pas de prise
Sur leurs écailles qui luisent
Il glisse sur leurs carapaces
Sans laisser de traces
Dans les reflets, elles s’épanouissent
Elles se font l’amour
tour à tour
Jusqu’à ce que le jours s’évanouisse
Dans un rebond de tour en tour
Jeu de lumière et de miroirs
Jeu d’enfants et de pouvoir
Loin du noir des trottoirs
REFRAIN
En transparence
Une façade
Le silence
En cascade
En transparence
Une façade
Une cascade de silence
Rien qu’une apparence
REFRAIN 2x
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5. |
Mur
03:57
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Paroles :
Observer.
Les défauts, les points de rupture
Admirer.
Les solutions de la nature
Reculer.
pour voir l’entier de la structure
Et s’élancer...
Écouter.
Les échos, les voix dissonantes
Mesurer.
Être consciente de la distance
Hésiter.
La sagesse est dans la patience
Puis s’élancer !
Tu négliges
Les instincts profonds et primaires
Tu voltiges
Comme une furie aveuglée par trop de lumière
Tu te diriges
Insouciant mais heureux dans le feu du cratère que tu creuses à grands coups de bulldozers
Tu m’obliges
À te jeter la première pierre
Trouver la force et la voie
À l’horizon le futur
Je te le montre du doigt
Mais tu fonces droit dans le mur !
Avancer les yeux bandés
Préférer l’obscurité
Tu te rassures dans le noir
Ne pas voir qu’il est trop tard.
Et tu fonces droit dans le mur
Droit dans le mur
Et tu fonces droit dans le mur
Droit dans le mur
Droit dans le mur.
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Marquise Lausanne, Switzerland
Electro-synthpop francophone
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